L’association dépression et alcoolisme est très fréquente chez les hommes de plus de 50 ans. Dans 70% des cas, la consommation excessive d’alcool et la dépendance de l’alcool apparaissent avant le véritable syndrome dépressif.
Dans 30% des cas, l’alcool est secondaire, c’est-à-dire que le vice apparaît après la dépression. Alcool et dépression souvent liés, une consommation chronique d’alcool est très souvent accompagnée de symptômes de dépression.
Les relations entre dépression et alcool
Près de la plupart des alcooliques présentent une dépression. L’origine de l’alcool dépend de chaque cas. Chez les hommes, la dépression arrive souvent après la dépendance à l’alcool, et disparaît après le sevrage et l’amélioration des situations psycho-sociales. Tandis que pour la plupart des femmes, la dépression précède généralement l’abus d’alcool.
Le plus grave effet de l’association alcoolisme-dépression est sans doute le risque suicidaire. Mais l’alcoolisme et la toxicomanie sont les plus fréquents chez les personnes décédées par suicide.
Pour les personnes autrefois alcooliques ou sont dépendantes à l’alcool, l’alcool peut avoir un effet défavorable sur leur neurotransmetteurs de sérotonine, mais n’induit pas forcément à la dépression. Mais, en cas de dépression avérée, l’alcool renforce la gravité des symptômes de la dépression.
Bien que l’alcool peut donner momentanément une impression de soulagement et la sensation de bonheur ou un sentiment d’être détendu. Cependant, les problèmes d’alcool et de dépression arrivent généralement en même temps et au lieu de la soulager, l’alcool ne fait que renforcer la dépression.
Les statistiques sur les alcooliques
Environ 40% des alcooliques souffrent de symptômes de dépression. Environ 10% des dépressifs souffrent de symptômes des effets de l’abus d’alcool. Les personnes dépressives qui se mettent à boire croient que l’alcool peut réduire l’effet des signes de la dépression. Pourtant, c’est tout le contraire qui se produit.
L’effet de soulagement de l’alcool n’est que temporaire et est rapidement remplacé par des effets plus déplaisants comme les troubles du sommeil, d’engourdissement, et d’irritabilité. Les conséquences de l’alcool pendant une dépression peuvent aller jusqu’à des troubles moteurs et des problèmes de coordination des mouvements éventuellement irréversibles. Une personne dépressive qui boit peut également se sentir désorientée et perdre son bon sens.
L’alcool pourra provoquer un endormissement n’importe où et à n’importe quel moment, comme le précise ce blog sur la santé. Le recours à l’alcool lorsqu’une personne est dépressive est non seulement inefficace, mais il aggrave aussi les problèmes. L’alcool et la dépression créent un cercle vicieux dont il est difficile de sortir.
Les alcooliques ont tendance à minimiser leur dépendance, pour privilégier la dépression. De ce fait, en cas de dépression et d’alcoolisme, soigner la dépression en premier lieu n’est pas la solution. Il vaut mieux guérir la dépendance à l’alcool et vient ensuite un suivi psychologique pour soigner la dépression.
Chez le patient alcoolo-dépendant, le meilleur anxiolytique et antidépresseur c’est l’abstinence. Dans la plupart des cas, un mois d’abstinence normalise l’humeur des patients. Dans le cas contraire, le patient nécessite la prescription de psychotropes pour éviter une rechute.
Laisser un commentaire